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Un premier bilan des Rencontres 2016 de l’Atelier Paysan

vendredi 1er juillet 2016
Un premier bilan des Rencontres 2016 de l’Atelier Paysan

1 semaine de préparation sur place, 3 jours de rencontres, 4 recoins pour travailler les métaux, 2 espaces de débats (agronomie et thématiques politiques), 13 concerts atypiques, 600 participants...

[ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE]

Nous avions la matinée du vendredi 17 juin pour revenir sur une année, les nombreux chantiers techniques lancés, la diversification, les bifurcations, l’essaimage, le renforcement de l’équipe salariée, de l’outil coopératif, du réseau des autoconstructeurs... Et réaffirmer notre rapport aux machines agricoles libres comme somme de savoirs et savoir-faire paysans, comme Commun !

Bilan des résolutions adoptées :

  • Intégration de 15 nouveaux sociétaires, et départ de 2 CIGALES qui fusionnent au sein d’Autonomie et Solidairité, ce qui porte à 63 associés.
    Parmi ces nouveaux coopérateurs, 3 paysans individuels, la Gartencoop (ferme coopérative en Allemagne), le MABD et Demeter (mouvements biodynamistes), Vignes Vivantes (association de vignerons en Alsace), le GAB Jura, le GAB 56, 6 Collectifs Cigaliers et une toute première association locale de soutien à la démarche de l’autoconstruction paysanne, Limaille38 basée en Isère !
  • Décision est également prise de demander officiellement de rejoindre le collectif INPACT, beau projet de réunir et faire travailler ensemble toutes les organisations qui accompagnent "les pas de côté" en agriculture, les autres manières de produire, de distribuer, de compter, de s’installer, de vivre... L’Atelier Paysan a plein d’idées à partager avec ce réseau copain sur un autre rapport à l’outil de travail agricole, aux agroéquipements.

Voici les rapports votés (pdf -13Mo)

[5 DÉBATS ET CONFÉRENCES]

(cliquez pour dérouler le compte rendu)

Dégager du temps sur sa ferme pour s’impliquer

Nous avions demandé à Pascal Pigneret, maraîcher biologique du Biau Jardin de Grannod et sociétaire de l’Atelier Paysan, de présenter son système de ferme devant un auditoire. Pourquoi ? Parce que Pascal est attentif à ne pas se laisser entraîner, déterminer par les éléments, le contexte, les tâches à accomplir, et a pris le temps de s’organiser et s’outiller en conséquence. Ne pas se laisser embarquer nécessite d’adopter une hauteur de vue, de réfléchir tout simplement à pourquoi on agit, à comment on veut vivre tant professionnellement que personnellement. Cela peut déjà passer prosaïquement par le port d’un gilet, les poches pleines de carnets, stylo 4 couleurs, mètre, cutteur et 2 / 3 autres outils d’usage potentiellement quotidien, de gants, d’un talkie... Bref, histoire de s’éviter des aller-retours inutiles du champ à l’atelier et d’avoir la capacité de garder la mémoire des interventions ( ou des pensées profondes…), d’intervenir rapidement pour toutes sortes de situations, tout au long d’une journée, ici de maraîcher. Car pour faire faire différemment, Pascal a toujours eu l’énergie d’enregistrer au mieux ce qu’il fait (temps de travail, de tracteur, de chaque outil, consommations d’énergies, etc...).

Pour ne pas se laisser avoir par les contraintes et les complaintes qui s’en suivent ("ralala, je fais 70h de taf par semaine"), Pascal a aussi veillé à sortir de sa ferme, à participer aux échanges techniques entre paysans et aux visites et formations proposées par les organismes de développement agricole. Jusqu’au jour où, au début des années 2000 avec un groupe de réflexion autour d’une autre manière de travailler son sol, Pascal est lentement passé aux planches permanentes et s’est lancé dans l’aventure de l’autoconstruction : machines et agronomie reliées ici pour améliorer encore le système de la ferme et rester plus maître de son outil de travail.
Il faudrait également parler du gain de temps réalisé après l’abandon de la vente sur ses marchés (cependant toujours consécutifs de façon à garder assez de « temps long » disponible pour la production) et le passage au système 100 % paniers fin 2006. Là-dessus, Matthieu Dunand, resté dans le public, maraîcher au sein du GAEC La Pensée Sauvage en Haute Savoie, a pu intervenir et rentrer en résonance avec les problématiques de dégager du temps telles qu’exposées et défrichées par Pascal. Le Gaec est en AMAP intégrale depuis sa création en 2009. Avant de se lancer dans une quelconque activité, le GAEC a anticipé le nombre d’heures travaillées, le temps que les associés voudraient mettre dans une implication militante et divisé tout le coût global de production en parts de 1000€. La production est en ensuite intégralement distribuée aux amapiens.

Moralité : Dans la précipitation du vendredi après-midi, premier jour d’accueil des participants aux Rencontres, cet atelier a pu accueillir une petite dizaine de personnes. Description détaillée, en vidéo et à l’oral, du système de ferme de Pascal la première heure, puis débat l’autre heure, qui a un peu trop tourné sur des détails pratiques entre maraîchers bien compris.
Pris par un échange à 3 (super sexy donc) Pascal n’a proposé qu’une petite partie des chiffres disponibles sur sa ferme ; et n’a pas abordé les divers ratios/indicateurs faciles à mettre en place chez chacun à peu de frais.
Si les moyens de réflexion/action ont été négligés, la question générale de se dégager du temps a plutôt bien été développée : il s’agit avant tout d’un état d’esprit, de l’usage d’une liberté : prendre le temps et le temps de cerveau disponible pour réfléchir à son propre système, de manière critique ET à partir de données précises enregistrées peu à peu, s’outiller, se renseigner et s’inspirer des collègues à droite à gauche, tester des choses nouvelles, et passer par le collectif.

Chaque ferme est différente et chaque solution, méthode pour se dégager du temps doit être réfléchie en fonction des paramètres particuliers de sa ferme, de son contexte. Et des choix de mode de vie personnels du paysan.
La question du quoi faire de son temps libre, la partie "pourquoi s’impliquer" n’a pas été traitée. C’est pourtant une question essentielle, dans un moment où l’action collective paysanne, en tout cas celle des agriculteurs biologiques, n’est pas au rendez-vous, pour s’impliquer autrement qu’en consommateur au sein des structures collectives de développement agricole. Car toutes les compétences, la motivation, la bonne volonté des salariés des structures ne doivent jamais compenser la démobilisation concrète des paysans pour une raison évidente. Il faut du « connaître » et du « vivre ». S’interroger sur la base sociale effective des mouvements agricoles en dit long dans un contexte de casse régionale au profit de l’appareil classique d’encadrement agricole. Il aurait été intéressant en ouverture d’échanger autour de cet individualisme paysan, notamment chez beaucoup de jeunes installés, alors même qu’une transformation viable et pérenne de l’agriculture ne peut passer que par des échanges à partir des vécus de terrains et visions collectives des systèmes agricoles et alimentaires.

Innover ensemble : les expériences du Néo-Bucher et du Charrimaraîch’

Deuxième débat sur un créneau de 2h, cette fois-ci le samedi matin, autour de l’association Hippotese qui a souhaité en 2014 redévelopper un Bucher, porte-outils pour la traction animale construit dans les années 1950 en Suisse, et d’un collectif de maraîchers sur petites surfaces animé par l’ALADEAR Lorraine et dont les échanges de problématiques ont abouti de manière imprévue à la conception d’un charriot à roulette. Dans les démarches d’autoconstruction, l’outil est d’un côté un support, un prétexte pour le groupe et de l’autre une finalité, quelque chose d’utile. Ces deux histoires collectives racontent deux trajectoires de conception et comment l’outil a été vécu, selon l’objectif et les besoins du groupe.

Hippotese est une association issue de Peuples et Cultures dans le Sud-Est de la France des années 1980. L’association a souhaité travailler sur un porte-outil de traction animale existant, le bucher, avec l’Atelier Paysan. L’idée était dans les cartons du collectif depuis longtemps, et c’est la possibilité de mobiliser un outil comme l’Atelier Paysan qui a servi de déclic au groupe pour s’engager dans la reconception de la base technique existante. La complémentarité du collectif et des compétences au sein d’Hippotese a permis au groupe d’avancer rapidement et de façon efficiente : l’animation des échanges, l’émergence d’un cahier des charges visé par le collectif, l’implication dans le prototypage et le test sur plusieurs fermes pris à bras le corps par les techniciens de la coopérative, et l’activité et la mobilisation des membres d’Hippotese comme condition sine qua non au fonctionnement du groupe, à la fédération des énergies et à la diffusion des résultats.

A l’opposé, le groupe MAPS à l’origine du charimaraich est un groupe totalement autonome de l’Atelier Paysan, qui s’est constitué grâce à un financement CASDAR qu’est allé chercher l’ALADEAR. Essentiellement composé de paysans en cours d’installation ou tout jeunes installés, l’objectif a tout de suite été d’oser prendre le temps de prendre le temps de la réflexion, de s’interroger sur son système. D’une réflexion collective sur l’autonomie a émergé, entre autres, le développement d’un charriot à roulette, production presque inattendue, sorte de support pour entretenir la dynamique de groupe et en nourrir les questionnements. L’ALADEAR et le groupe ont là aussi su s’entourer, mobiliser les ressources et les compétences nécessaires pour faire aboutir le projet.
Il est à noter que l’Atelier Paysan peut aussi être utile à des processus "achevés", lorsqu’un outil est déjà développé, pour un passage à l’échelle, un élargissement, un enrichissement, pour une validation collective, susciter des retours et des modifications...

Moralité : C’est l’importance de prendre soin du groupe qui se dégage de ces deux expériences, néo-bucher et charrimaraich’. Ces deux projets ont mobilisé des méthodes, des façons de faire ensemble, d’accompagner la réflexion du groupe, qu’il faut capitaliser pour inspirer d’autres collectifs de producteurs à se lancer dans l’aventure autoconstruction, des machines et des bâtiments agricoles libres.
L’ouverture est venue de l’auditoire quand des paysans engagés et des membres des collectifs d’AMAP ou de CIGALES ont souhaité pousser la logique de « innover ENSEMBLE » en proposant de décloisonner les questions de choix techniques en ouvrant ces choix notamment aux consommateurs. Car les choix techniques déterminent des manières de produire et les systèmes agricoles et alimentaires sont un Commun auquel il est impératif que tous les acteurs de la chaine soient associés. Il s’agirait donc de constituer des espaces pour concevoir avec beaucoup plus de monde qu’entre seuls paysans, les choix techniques qui forgent des systèmes agricoles et alimentaires viables, résilients et pérennes.

Bref, les paysans peuvent avoir une vision globale de leur activité qui intègre la partie production et aussi la partie distribution, et l’on doit améliorer ses pratiques collectives aussi avec les destinataires des produits agricoles et pas seulement entre producteurs, et repenser l’activité paysanne dans un système global d’alimentation écologique...

Semences et agroéquipements paysans, même combat !

L’après-midi du samedi, Guy Kastler, paysan militant à la Confédération Paysanne et au réseau Semences Paysannes, nous proposait un échange autour des questions qui se recoupent entre les semences et les agroéquipements. Les deux sont avant tout une somme de savoirs populaires, c’est-à-dire des savoirs issus de l’expérience des gens, de leur savoir-faire. Comme le bidouillage de ses machines, la sélection des semences est à la portée des paysans. A l’Atelier Paysan, nous disons souvent que les machines sont vivantes, c’est à dire qu’elles sont amenées à évoluer d’une ferme à l’autre, que ce ne sont que des bases de travail, à chacun de se les approprier. Semences et machines sont en perpétuel évolution, et cette évolution se fait en réseau, chacun y accumulant un peu plus de savoirs. Il est à noter la vitalité du réseau Semences Paysan à mettre en rapport avec sa jeunesse. Une démarche inspirante pour l’Atelier Paysan.

Nous avons nécessairement fait un détour par la question de la propriété intellectuelle et industrielle. On connait les problèmes de privatisation du vivant qui concerne les semences, les brevets enserrent également les machines agricoles. Nous avons pu échanger sur les manières et le besoin de se protéger à l’avenir du breuvetage de savoirs paysans ou de l’impossible diffusion ou reproduction par l’autoconstruction de solutions matérielles brevetée. Si des impliqués de l’Atelier Paysan maitrisent ces questions, le chantier reste ouvert pour effectivement garantir que les savoirs et savoir-faire paysans autour des machines et des bâtiments agricoles restent dans le Commun.

Conférence de François Jarrige : La fin des paysans et les ravages de la modernisation agricole

Une conférence en fin d’après-midi le samedi de l’historien François Jarrige pour revenir sur le processus d’adoption des machines agricoles dans les campagnes. Jarrige est notamment connu pour ses travaux sur le mouvement des Luddites en Angleterre au début du XIXeme siècle, ses artisans qui sabotaient et brisaient des machines à tisser remettant en cause leur travail, leur savoirs et savoir-faire.
On pense souvent que les machines agricoles ont été utilisées en France de manière décisive après la Seconde Guerre Mondiale. C’est vrai, mais dès le XIXeme siècle, les machines sont introduites dans les campagnes, et plus particulièrement les batteuses. Elles vont rapidement rendre obsolètes un certain nombre de travailleurs journaliers. Dangereuses car instables, elles provoqueront de nombreux accidents. Des révoltes ont lieu contre son introduction. En Angleterre, les insurgés signant leurs actes de sabotage du nom de "Captain Swing". De côté des promoteurs, tout un discours de progrès, aidé par les ressorts de la publicité, va être entretenu autour de la généralisation du battage mécanisé.
De manière générale, cette conférence visait à remettre les pendules à l’heure face à tous les discours qui place le développement technologique et technophile comme inéluctable et naturel. Non, le développement actuel de la robotique agricole est bien le résultat de choix de société, d’un contexte socio-économique.

Conf jarrige qualité - from David Dupont on Vimeo.

Le paysan n’est pas une machine !

Le dimanche matin a été l’occasion d’un atelier original, à la participation un tantinet limitée par les agapes de la veille : une réflexion sur le fait que le paysan n’est pas une machine, à l’heure où beaucoup de projets se focalisent autour d’une agriculture redevenue très manuelle, et donc potentiellement briseuse de corps.

Après une introduction pratique autour de la nécessaire conscience du principal outil du paysan avec une praticienne FeldenKrais (méthode qui se concentre sur la prise de conscience de son corps et de ses possibilités de mouvements, pour que les pratiquants soient autonomes pour des gestes bons pour eux), les échanges ont élargi, globalisé la question :

  • Quel système ferme, quelle organisation pour s’épargner du physique répétitif et traumatisant ?
  • Quels outils, quelle réflexion sur le bâti à mettre en place, son organisation, son ergonomie ?
    Les participants ont fini par pousser l’ergonomie dans ses retranchements : où s’arrêter, fixer une limite ténue entre recherche de confort légitime et perte de maîtrise, dissolution du lien au sol ? Question qui finit par rejoindre nos préoccupations récurrentes sur la simplicité choisie des machines : soulager oui, mais pas au prix d’une perte d’autonomie technique et financière, avec l’aiguillon de cette question comme curseur d’ajustement permanent.

Nos échanges ont été capitalisés par l’ADIR, l’association qui anime notamment la revue Transrural Initiatives. Vous en aurez une retranscription détaillée et problématisée vers la fin de l’été !

[CHANTIERS ET INITIATIONS]

Les ateliers ont fait le plein. Après un passage au "Magasin Général" pour s’équiper d’une blouse et de matériel de protection, on pouvait s’orienter vers les ateliers d’initiation au travail des métaux ou les chantiers d’autoconstruction.

Certains en ont profité pour découvrir la forge

Pendant que d’autres travaillaient le bois sur la construction d’une éolienne Piggott avec Ti’éole

Ou encore une trieuse à semences avec Sébastien Kany, autoconstructeur de Lorraine.

Toujours autour du bois, une cabane mobile à cochon était assemblée à la grange. Bientôt les plans disponibles sur le site Internet !

A coté, les collègues de Farming Soul animait l’atelier construction d’une laveuse à légumes entrainée par vélo.

A l’autre bout de la ferme, sur le plateau chantier, certains convertissaient le parc matériel de la ferme au triangle d’attelage

D’autres, carrément zélés, fignolaient une jolie benne attelée...

[AGRONOMIE]

Sur la zone étang on pouvait voir différents outils, des classiques de l’Atelier Paysan aux plus inattendus comme l’enjambeur viticole élargi par Hugues Berger, maraîcher de Saône-et-Loire. L’empattement a été adapté à la largeur des planches et la visibilité est optimale pour le binage.

Le traditionnel tryptique (butteuse, cultibutte, vibroplanche) était aussi là.

Tout comme le Néo-Bucher, un outil de débardage ou encore l’aggrozouk !

Bien qu’excentré du centre des animations, la zone étang a attiré de nombreux visiteurs. Beaucoup ont profité des visites du Domaine pour se laisser conduire vers les parcelles maraîchères toutes proches de l’étang. Là, il leur était proposé de participer à une conférence ou de faire le tour des outils exposés.

3 conférences ont animé la zone étang : Le vendredi après-midi et samedi matin, Pascal Pigneret est venu témoigner de sa pratique des planches permanentes. Pour lui l’élément déclencheur a été la mise en place de bandes fleuries pluriannuelles. Dès lors l’espace entre les bandes fleuries était fixé et la position des planches aussi par conséquent. L’étape d’après a été de ne plus travailler le sol sous les passages de roues de manière à ne pas amener de la terre compactée dans l’espace de culture. Le tout ponctué de groupes d’échange, de voyages techniques, d’outils bricolés et de la naissance de l’Atelier Paysan. Voir aussi plus haut sa participation au débat "Dégager du temps sur sa ferme pour s’impliquer".

Le dimanche matin, Guillaume Delaunay, animateur du groupe Sefer-sol dont l’Atelier Paysan fait parti, est venu présenter l’essai mené au Cfppa des Hauts Sillons d’Alsace sur l’utilisation d’engrais verts en maraîchage. Utilisation courante mais aussi utilisation innovante avec une modalité sur le semis direct derrière un engrais vert roulé.

[CONCERTS]

Le festival "Live at Château" était organisé le samedi 18 juin avec Wine&Noise.
Globalement Rock&Roll, les 13 concerts se sont déroulés de la terrasse au chapiteau, en passant par la stabule, où le soir, les vaches, certainement syndiquées, ont refusé de donner du lait.



[RESTITUTION DES 3 JOURS ET REMISE DES PRIX]

Les 3 jours de rencontres se sont achevés dimanche après-midi avec une AG de restitution de tous les travaux engagés sur le weekend, en termes d’ateliers, de chantiers, de débats, de démonstrations.
Nous avons remis aux lauréats les trophées du concours de triangle d’attelage. 13 participants ont accepté de relever le défi, construire en moins d’1h un triangle d’attelage femelle.
Si trois maraîchers ont remporté les prix de la vitesse, de la qualité des soudures, de l’encouragement, nous avons pu décerner un prix du meilleur espoir féminin !

[MERCI !]

C’est un peu compliqué à vrai dire de trouver les mots pour vous témoigner tout le poids que nous mettons dans notre MERCI.

Sans les bénévoles, les impliqués et les intervenants, point de rencontres 2016, point de "Live At Château", point d’imaginaire qui prend forme.

Merci de ces longs et intenses moments de préparations, de cogitations, de déceptions, d’ébullitions, de démolitions, de constructions, d’installations, d’exposition, de composition... de transports, de cabane à porcs, de rapports, de décors ... de bâchages, de palettage, de toilette-sèchage, de cabine-de-douchage, de rubalisage, de fléchage, triangles d’attelage, de ricanages, de foirages, de pleuvages et d’orages, de stressages, de breuvages et mangeages, de festoyages, de démontages et rangeages.

Un énorme bouillon d’humain(e)s. Une sacrée belle brochette de rencontres. C’est notre carburant !

Une bonne partie des photos des Rencontres sont disponibles sur notre compte facebook


Ces rencontres sont soutenues par la Fondation de France et l’entreprise Satoriz. La fondation Alpes Contrôles finance le travail de capitalisation des Rencontres au travers d’un document écrit et d’une vidéo à découvrir à la rentrée 2016.

Nos travaux bénéficient du soutien financier de l’Europe et du Réseau Rural National, par le biais de la Mobilisation Collective pour le Développement Rural coordonnée par l’Atelier Paysan sur "L’innovation par les Usages, un moteur pour l’agroécologie et les dynamiques rurales" (2015-2018), dont la FNCUMA, la FADEAR, l’InterAFOCG, AgroParisTech et le CIRAD sont partenaires. Leur contenu sera régulièrement mis à jour tout au long du projet.

Lien vers la page "nos partenaires" : http://www.latelierpaysan.org/Nos-partenaires